Haïti : L’insécurité, une épidémie qui laisse l’Etat dans l’indifférence totale

L’insécurité est devenue très courante ces dernières années. Elle a de conséquences néfastes sur le pays et la région métropolitaine particulièrement en paie les frais depuis plus de deux ans. Plus d’un dénoncent le silence jugé complice de L’Etat.

Les Haïtiens vivent l’enfer sur terre face à la violence des « gangs », dans certaines zones qui provoque l’exode forcé des habitants et l’expansion des gangs qui prennent possession de ces quartiers, des maisons vidées de leurs légitimes occupantes.

Depuis plus de deux ans, Martissant est dans un état de décrépitude. Quatre (4) départements souffrent du cancer de l’insécurité qui règne dans ce coin de la métropolitaine de Port-au-Prince, sous le regard des « dirigeants ». C’est le même cas de figure dans la commune de la Croix-des-Bouquets, situé au niveau de la Plaine du Cul-de-sac où plusieurs dizaines de personnes sont déjà tombées sous les balles assassines, soixante-huit (68) autres blessées, huit (8) sont portées disparues, vingt-trois (23) maisons ont été brûlées, quarante-huit (48) écoles et cinq (5) centre médicaux ont fermé leurs portes selon des chiffres officiels.

Plusieurs étudiants(e), professeurs et professionnels expriment leur stupéfaction par rapport au laxisme des autorités haïtiennes face à cette crise qui ronge le pays notamment.

Précédemment dans une note publiée le 5 Avril 2022, le Coordonnateur général du Conseil National de la Société Ayitienne (CNSCA), Joseph Domingue Orgella dit constater le silence du gouvernement par rapport à la détérioration du climat sécuritaire du pays. Il a également dénoncé l’attitude du Docteur Ariel Henry, face à l’insécurité. En ce sens le CNSCA a exhorté le premier ministre Haïtien à faire le nécessaire pour résoudre le problème de l’insécurité du pays.

Juste un clin d’œil!