Connect with us

Éditorial

Éditorial: un pays mort habité par des vivants inconscients

Published

on

La violence armée est devenue la norme en Haïti avec les gangs armés comme principales sources qui l’alimentent jour et nuit. D’une part, il y a les groupes criminels qui guettent la paix des citoyens et de l’autre côté l’État qui ne fait que se divertir dans leur malheur, leurs pleurs et leurs peurs. la violence et l’extrême pauvreté  mettent en péril le bien-être de tous ceux qui souhaitent vivre ici. 

 

La coalition des gangs armés est le pire des cauchemars du peuple haïtien. Se regroupant, les bandits armés ne cessent de prouver leur pouvoir, voire leur toute-puissance. Tout ce qu’ils veulent, ils ont fini toujours par l’avoir. Ils se sentent en confiance et se voient comme étant invincibles.

Par contre, l’attitude farfelue de l’État haïtien laisse à désirer. Pour l’heure, les autorités étatiques ( le Gouvernement et la Présidence ) sont occupés aux querelles partisanes, au lieu d’évaluer et reconstituer les quelques miettes d’un pays dévasté par l’effervescence des groupes armés. Haïti vit sous le seuil des attaques sanglantes des gangs et tout ceci ne signifie que dalle pour ceux qui dirigent la cité.

Pour la population, la vie sur cette terre est synonyme de douleur, de souffrance et de vacuité. Les émeutes des terroristes ont laissé des cicatrices et des paramètres qui, jadis, dépendent  nécessairement des citoyens. Concert de cartouches, des bâtiments en feu, des cadavres en pleine rue, des démonstration de forces des groupes armés: le « choix résilient » pour nous autres Haïtiens.

La population civile, sans défense, a été consciencieusement livrée face à la terreur des gangs qui progressent dans leur initiative de réduire le pays au néant, bien sûr, avec la complicité palpable de l’État qui leur offre leur silence comme aide. L’angoisse s’intensifie, et d’autres quartiers retiennent leur souffle et attendent d’être la nouvelle cible des sans foi ni loi.

Les regards sont tournés vers les autorités et les forces de l’ordre, mais la situation se dégrade avec une précipitation alarmante, et la capitale socio-économique et politique d’Haïti se transforme en une véritable zone de guerre. Sur le qui-vive et indigné par ce destin funeste, la population ne se révolte même pas pour son bien-être.

L’indifférence de l’État envers la population date de belles-lettres. Le mépris, affiché par les autorités gouvernementales face à la situation de plus en plus difficile de la population, est à la base des violations des droits de celle-ci. Voilà une situation alarmante qui témoigne comme tant d’autres de l’absence de l’État.

Juste un clin d’œil !

 

 

Abonnez-vous à notre newsletter

 

Votre inscription à la newsletter a bien été prise en compte

Une erreur s'est produite lors de la tentative d'envoi de votre demande. Veuillez réessayer.

Clin D'oeil Info will use the information you provide on this form to be in touch with you and to provide updates and marketing.