La situation en Haïti n’a jamais été aussi préoccupante. Alors que la crise humanitaire se creuse et que l’insécurité gagne chaque jour du terrain, des milliers de citoyens se retrouvent sans abri, contraints de fuir la violence des gangs et l’effondrement de l’environnement socio-économique. Cette réalité tragique met en lumière l’incapacité du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de sa population, notamment en matière de sécurité et d’assistance.
Fuir pour survivre, un gouvernement indifférent est le seul choix qui s’impose aux citoyens. La capitale, Port-au-Prince, devient un abri de misère pour des familles entières qui, par désespoir, se retrouvent dans les rues, à la merci des gangs. Ces derniers, désormais omniprésents dans de nombreux quartiers, forcent de plus en plus de personnes à fuir leurs foyers dans une lutte incessante pour la survie.
Les témoignages recueillis sur place sont poignants. «Je ne sais même pas si ce pays a encore un gouvernement, car l’État ne se préoccupe même pas de nous», lance une femme, assise sur le trottoir, visiblement abattue. Leurs voix expriment une colère latente, alimentée par l’inaction persistante des autorités.
Un homme âgé, d’un ton amer, rajoute: «L’État ne peut même pas répondre à l’essentiel, il fait des promesses mais elles restent sans suite.»
Cette frustration monte d’un cran lorsque l’on se rend compte que, sur l’Avenue Christophe, à proximité du Palais National, plusieurs centaines de familles ont trouvé refuge sous des tentes improvisées. Ces familles, qui ont fui les attaques des gangs, demandent instamment au gouvernement d’agir. «Je ne sais plus où aller, j’ai dû fuir deux fois des gangs armés. Le gouvernement ne pense même pas à nous», se lamente un jeune père, sa fille dans les bras.
Le gouvernement se montre indifférent aux souffrances du peuple. Malgré l’intensification de la violence, le gouvernement semble plongé dans une indifférence inquiétante. Cette situation souligne un décalage inquiétant entre les priorités des dirigeants et les besoins pressants du peuple. Loin de se concentrer sur la gestion de la crise intérieure, les responsables haïtiens semblent davantage préoccupés par leurs privilèges diplomatiques. Pendant ce temps, les rues de Port-au-Prince, jonchées de personnes sans-abri et de témoignages de frustration, deviennent le triste reflet d’un pays qui peine à se relever.
En dépit des appels à l’action, la misère des plus vulnérables persiste. Alors que le gouvernement semble sourd aux souffrances de la population, la question demeure : jusqu’à quand la misère des Haïtiens sera-t-elle ignorée par ceux qui détiennent le pouvoir ?
Juste un clin d’œil !
