La situation se complique davantage en République dominicaine pour les ressortissants haïtiens. Le jeudi 15 mai 2025, le maire de Dajabón, Santiago RIVERÓN, a lancé un avertissement clair aux migrants haïtiens en situation irrégulière. Selon le quotidien Listín Diario, il leur accorde un délai de cinq jours pour quitter les logements qu’ils occupent, sans quoi des mesures d’expulsion seront mises en œuvre.
Jusqu’à présent concentrées sur les espaces publics, les interventions des autorités locales s’étendront désormais aux zones résidentielles. Des inspections sont prévues dans plusieurs quartiers où vivent des Haïtiens sans papiers. Le maire accuse certains d’entre eux de troubler l’ordre public et de menacer la sécurité de la commune.
RIVERÓN a déclaré que, si les migrants concernés ne respectent pas cet ultimatum, ils seront expulsés « par des moyens légaux ou non », soulignant le caractère irrévocable de sa décision.
Pour l’exécution de cette mesure, des agents de la Direction Générale des Migrations (DGM) et des militaires de l’armée dominicaine (ERD) seront déployés. En cas de besoin, la police municipale pourrait également être mobilisée.
Cette décision intervient après la découverte de plusieurs ressortissants haïtiens, dont des enfants, dormant dans un parc public de Dajabón. Pour le maire, cette scène illustre une situation devenue, selon ses mots, « incontrôlable », qu’il entend corriger rapidement.
Un avertissement de plus dans un climat de plus en plus tendu entre les deux pays voisins.
Juste un clin d’œil !